aux Écoles,
Organisations & Centres
de Formation Sportive
40 ans passés dans les sphères sportives les plus variées en tant que pratiquant, compétiteur, formateur, expert, membre de directions ou de commissions techniques, j’ai pu constater qu’en matière de formation ou d’entraînement sportif, que cela soit à l’égard des jeunes comme des adultes, l’accent est (trop) souvent mis, selon les contextes :
- sur la performance et que celle-ci s’attache à être obtenue essentiellement par le volume et les charges de travail;
- sur l’exécution technique de gestes (mythe du geste parfait…) et leurs répétitions plutôt que sur leur adaptation aux conditions qui amènent leur bonne exécution en matière de coordination;
- sur du normatif et des dogmes plutôt que sur l’individu dans l’approche de la formation;
- sur l’entretien d’une confusion des genres entre entraînement, enseignement, formation et coaching
Si vous souhaitez en savoir plus et y voir plus clair sur qui est qui et qui fait quoi dans le cadre de la formation, du coaching, de l’accompagnement et l’enseignement, cliquer ICI (en cours de développement).
L’approche esSENSiel suggère un chemin différent visant à capitaliser sur les ressources intrinsèques de l’individu et cela étant, de poser les bases d’un cadre susceptible de permettre à vos candidats, vos apprenants, vos compétiteurs, vos clients, autant que vos formateurs et enseignants, de prendre conscience de ce qui leur correspond le mieux en matière de coordination et de préférences motrices, en prenant conscience de leur forces intrinsèques dans la variété des situations, moments, contextes auxquels ils se confrontent.
Il est essentiel pour une pratique saine de toute activité dans la durée que celle-ci se réalise conformément à la structure globale de l’individu avant toute considération technique, normative ou mécanique.
Je ne saurais que trop recommander à celles et ceux d’entre vous qui s’intéressent aux enjeux fondamentaux de l’enseignement, de la formation, de l’entraînement, de l’instruction, parfois appelée éducation… de (re)visionner et (ré)écouter ce qu’en dit Ken ROBINSON dans une vidéo-conférence référence sur ces aspects; vous passerez de surcroît un bon moment en compagnie de ce grand Monsieur dont la pertinence des propos est aussi percutante que son humour « so british ». Cliquer ICI).
Je vous livre ci-après quelques exemples contextuels. Choisissez la discipline sportive de votre choix; chaque exemple vaut pour d’autres activités sportives que celle à laquelle il est associé.
Notre Proposition :
Faire du bien, se bonifier et « performer » sans faire de mal en commençant par percevoir soi-même les tenants et aboutissants de ses préférences motrices.
Pour nous contacter cliquer ICI.
ll est trop souvent ignoré ou non priorisé que les êtres vivants, dans leur ensemble, le sont de façon globale et unique. À quelques détails génétiques de leur ADN respectif près, leur apparence respective peut considérablement différer.
C’est toute la difficulté à laquelle est confrontée notre humanité qui n’a eu jusqu’ici que la science et ses outils pour appréhender objectivement la compréhension de ce vivant par des observations et des études ciblées et donc parcellaires.
En terme de mobilité et de motricité, transférer et appliquer stricto sensu des progrès technologiques à l’individu qui bouge, apporte à priori de façon empirique des gains de performance à court terme, mais ignorer une vision globale des enjeux dès lors qu’un organisme est sollicité en intensité ou/et dans la durée n’est pas sans conséquence.
Si la science nous démontre à bien des égards que respecter l’état ou le fonctionnement naturel d’un corps est primordial pour son équilibre ou son évolution quel que soit l’environnement dans lequel il est plongé ou dans lequel il évolue (alimentation, récupération…), il est réducteur d’en remettre la complexité d’un individu à des mesures technologiques qui sont, par définition, trop ciblées pour prendre en compte la globalité de la motricité humaine autant que la volatilité des contextes dans lesquels elle s’exprime.
Ignorer l’aspect global et unique des aptitudes à bouger d’un individu expose la/le protagoniste à au moins deux enjeux :
- cela lui demande de faire appel à des ressources complémentaires de celles qu’elle/il utilise de façon naturelle ou habituelle pour y faire face; c’est en soi bénéfique, aussi longtemps que l’appel à ces ressources n’est que ponctuel; cet appel vient alors compléter ou augmenter le potentiel psychomoteur de l’individu aussi longtemps que celui-ci s’exprime de façon cohérente;
- cela expose celle-ci/celui-ci à des potentiels risques de blessures si la/le formatrice/eur ou l’entraîneuse/eur de sport ne met pas en cohérence la motricité de sa/son protégé avec le contexte et des conditions dans lesquels elle/il la/le fait évoluer.
C’est pour prendre en compte la réalité de ce qui précède que l’approche esSENSiel a été pensée et conçue. Permettre aux formateurs et entraîneurs de mieux appréhender et de mieux observer les caractéristiques et spécificités motrices de leurs protégé(e)s en prenant conscience de leur propres spécificités motrices, selon l’adage populaire : « Charité bien comprise commence par soi-même ! ».
Exécuter un geste parfait, se coordonner a dû faire partie de nos préoccupations dès notre évolution en tant qu’hominoïdes. Cela nous ramène à quelques millions d’années, une période où la bipédie en était à ses balbutiements et où les enjeux liés à l’exécution de gestes étaient bien plus vitaux que de nos jours.
Nos ascendants étaient alors en prise directe avec les environnements dans lesquels ils étaient amenés à évoluer. C’était, munis d’un cerveau conçu dès l’origine pour gérer une motricité au service des environnements et des contextes dans lesquels elle se devait d’être performante, qu’il leur était possible de se mouvoir pour bouffer et ne pas l’être…
Au bénéfice de cet héritage, paradoxalement, ou devrais-je peut-être dire fatalement, au fil de notre évolution, nous avons intellectualisé notre compréhension du monde et notre fonctionnement au sein de celui-ci. Il en est allé de même de notre façon d’organiser nos mouvements. Nous nous sommes peu à peu éloignés de ce que nous faisions le mieux, à savoir : bouger en fonction d’un environnement et d’un contexte donné.
Pour faire vite, nous avons réduit une gestuelle et une motricité instinctive à une définition biomécanique partant du postulat scientifique que le vivant pouvait se disséquer comme les machines que nous avons imaginées et développées par ailleurs, et ce au nom d’une performance plus consciente, plus organisée (pour en savoir plus sur le mythe du geste parfait, cliquer ICI en développement).
C’est fort de ce constat et de cet évident paradoxe que l’approche esSENSiel propose à toutes celles et ceux qui oeuvrent dans le domaine de la gestuelle, de la mobilité, dela coordination et de la motricité de remonter un peu le temps de notre conscience motrice à l’aide de situations et d’exercices ludiques à l’appui de tous nos sens, au sens large… (pour en savoir plus sur l’état de la science des sens, cliquer ICI en développement ).
Le Mythe du Geste Parfait :
Que cela découle de disciplines sportives s’inspirant des cultures asiatiques ou de pratiques plus occidentales, prônant la force du mental sur le physique, la quête du Graal de la maîtrise du geste parfait hante l’esprit de celles et ceux qui bougent depuis la nuit des temps; et pourtant…
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce vaste sujet qu’est le mythe du « Geste Parfait », nous vous invitons à cliquer ICI (en développement).
Pour nous contacter cliquer ICI.
Voilà un des termes les plus galvaudés du genre dans les milieux professionnels et sportifs.
Étymologiquement, il faut se rappeler que cet anglicisme a lui même pris au français son sens originel, du mot « coche »… Il s’agissait d’un véhicule ou d’un bateau hippomobile. De nos jours on en a gardé l’usage en parlant de « mouche du coche ». Une pointe d’ironie peut faire penser que la relation de cause à effet n’est pas forcément fortuite.
C’était donc quelque chose qui relevait d’une aide pour se mouvoir, se déplacer physiquement;
En se réappropriant ce qui appartenait déjà à la langue française, on en a tordu le sens jusqu’à l’humaniser et en faire une profession dans les domaines les plus divers avec tous les codes, certifications et autres méthodes qui vont avec.
A contrario, ce sont 30 ans passés dans le monde de l’enseignement, de la formation sportive, du coaching d’entreprise, de l’économie privée et de l’exclusion professionnelle et sociale qui m’ont fait prendre conscience du conditionnement implicite ou non qui encadre ce rôle; je parle bien d’un rôle, car il est plus question dans tout ce qui est proposé de méthodes d’écoute et de communication, de conformisme à des règles ou dogmes plus ou moins suggérés, d’adéquation à des standards, à des attentes contextuelles, à des solutions trop souvent toutes faites.
Ce sont toutes ces raisons et ma rencontre avec B. Théraulaz, coconceptualiseur de l’approche ActionTypes® qui m’ont convaincu de la nécessité de remettre l’individu en tant qu’entité globale, tant physique que psychique au centre; et surtout sans les dissocier, ce qu’aucune autre forme de coaching ou d’accompagnement n’apporte aujourd’hui. Les neurosciences et l’approche ActionTypes® le démontrent aujourd’hui : la citation de R. Llinás « Nous pensons parce que nous bougeons »… et non l’inverse, se vérifie.
L’approche esSENSiel offre l’opportunité à toute personne de mieux percevoir ses ressources psychomotrices et être en mesure de capitaliser sur elles pour mieux bouger, pour mieux se ressentir, mieux se coordonner selon les contextes et les environnements changeants dans lesquels elle évolue.
(pour en savoir plus sur le sujet du coaching, cliquer ICI en cours d’élaboration).